En France, la fête des grands-pères a été instaurée officiellement en 2008, bien après celle consacrée aux grands-mères, célébrée depuis 1987. Contrairement à d’autres commémorations familiales, sa date ne figure pas dans le calendrier officiel, mais elle est fixée chaque année au premier dimanche d’octobre.
Cette célébration, longtemps ignorée, s’est progressivement imposée dans les agendas familiaux et scolaires. Sa reconnaissance récente interroge sur la place accordée aux grands-pères et sur la manière dont la société valorise les liens intergénérationnels masculins.
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La fête des grands-pères : une tradition récente mais pleine de sens
Difficile d’imaginer qu’il a fallu attendre 2008 pour que la fête des grands-pères trouve sa place en France. L’idée vient d’un certain Franck Izquierdo, citoyen décidé à offrir aux aînés masculins un hommage officiel, à l’image de ce que connaissent déjà les grands-mères chaque printemps. La date n’est pas gravée dans le marbre des fêtes nationales, mais elle bénéficie tout de même d’un appui du Secrétariat d’État chargé des aînés. Derrière cette reconnaissance modeste se cache une ambition claire : affirmer la valeur de la transmission et de la mémoire familiale.
Désormais, le calendrier familial distingue deux moments forts : d’un côté, la fête des grands-mères lancée en 1987, chaque premier dimanche de mars ; de l’autre, la fête des grands-pères, placée au premier dimanche d’octobre. Deux rendez-vous, deux générations honorées, mais une seule idée : souligner à quel point les liens intergénérationnels enrichissent la vie de famille. Même si cette tradition est encore récente, elle s’est rapidement installée dans les écoles et les collectivités. Les petits-enfants préparent des cartes colorées, les familles partagent un repas plein d’anecdotes, et les souvenirs se transmettent d’une génération à l’autre.
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La création de la fête des grands-pères surgit d’un vrai besoin de reconnaissance. Face à l’évolution des familles, elle vient rappeler combien la place des papys reste unique : présence rassurante, gardiens d’histoires, repères dans les moments clés. Peu de fêtes aussi récentes recueillent autant d’adhésion naturelle. Cette date, même sans caractère officiel, est désormais attendue et célébrée dans de nombreux foyers, preuve que les familles françaises y trouvent une résonance particulière.
Pourquoi cette journée tient-elle une place particulière dans le cœur des familles ?
La fête des grands-pères ne se limite pas à un hommage symbolique. Elle donne l’opportunité de faire briller ces figures souvent discrètes, mais essentielles, qui transmettent savoirs, histoires familiales et valeurs à leur manière. Les grands-pères incarnent la transmission : ils évoquent les souvenirs du passé, savent d’instinct réparer un jouet, et distillent des conseils précieux, parfois sans même prononcer un mot.
Cette journée va bien au-delà du geste symbolique, elle réveille le lien intergénérationnel. Les familles se retrouvent, renouent parfois, partagent un repas, un jeu, une balade. Les grands-pères deviennent des ponts entre les générations, ceux qui tissent, jour après jour, le fil solide reliant enfants, parents et aînés. Leur rôle dépasse le souvenir : ils offrent une écoute attentive, un soutien émotionnel discret, et inspirent même, parfois, les parents eux-mêmes.
Voici ce que cette journée permet réellement :
- Transmission des valeurs familiales et conservation d’un précieux héritage mémoriel
- Renforcement des liens autour d’un moment où chaque génération trouve sa place
- Contribution à la lutte contre l’isolement des seniors, encore trop répandu
La fête des grands-pères met en avant la force du groupe, la richesse de voir toutes les générations réunies. Elle rappelle le rôle unique des papys, ces passeurs de souvenirs et d’énergie nouvelle pour la famille.
À quelle date célèbre-t-on les grands-pères en France et ailleurs ?
La fête des grands-pères se distingue par sa date, qui varie d’un pays à l’autre. En France, elle revient chaque année le premier dimanche d’octobre : en 2024, ce sera le 6 octobre ; en 2025, le 5 octobre. Cette initiative, née en 2008 par la volonté de Franck Izquierdo, reste sans caractère officiel, à la différence de la fête des grands-mères qui a vu le jour en 1987 et se tient le premier dimanche de mars.
Ailleurs, les traditions diffèrent, révélant la diversité des cultures et des symboles. Prenons quelques exemples : en Espagne, les papys sont fêtés le 26 juillet, jour de la Saint-Joachim et Sainte-Anne, dans un esprit religieux marqué. En Pologne, ils sont mis à l’honneur le 22 janvier, juste après les grands-mères. Aux États-Unis et au Canada, le National Grandparents Day célèbre tous les grands-parents, hommes et femmes, chaque premier dimanche de septembre. Taïwan opte pour le dernier dimanche d’août, alors que l’Italie a choisi le 2 octobre.
Pour mieux s’y retrouver, voici quelques repères :
- France : premier dimanche d’octobre
- Espagne : 26 juillet
- Pologne : 22 janvier
- États-Unis, Canada : premier dimanche de septembre
- Taïwan : dernier dimanche d’août
- Italie : 2 octobre
Derrière cette mosaïque de dates, on retrouve un même désir : honorer les aînés et affirmer leur place, selon les traditions et sensibilités propres à chaque pays.
Des idées simples et chaleureuses pour honorer les papys le jour J
La fête des grands-pères donne l’occasion de mettre en avant ces soutiens familiaux, souvent discrets mais toujours présents. Ce qui compte, c’est le temps partagé, l’attention sur-mesure, le geste sincère qui dit l’affection et la reconnaissance. Petits-enfants, enfants et famille élargie puisent dans tout un éventail de gestes simples pour témoigner leur attachement.
Voici quelques idées qui font mouche, sans jamais verser dans le superflu :
- Un repas familial, autour du plat préféré du grand-père, pour savourer ensemble anecdotes et bons moments.
- Créer une carte de vœux, un dessin ou un mini-album photo : des cadeaux faits main, souvent inestimables pour celui qui les reçoit.
- Partager une promenade, organiser un après-midi jeux de société ou une séance cinéma à la maison : autant de moments qui renforcent la complicité.
- Pour les familles séparées par la distance, un appel vidéo ou un message vocal permet de rappeler que l’affection ne connaît pas de frontières.
Des présents choisis avec soin, livre, album de musique, DVD ou objet en lien avec une passion, prolongent l’esprit de la fête. Mais l’essentiel reste ailleurs : dans la sincérité du geste, la joie d’offrir ou de partager, sans diktat commercial ni obligation. La fête des grands-pères s’inscrit dans cette lignée d’authenticité, rapprochant les générations et affirmant la place irremplaçable des aînés au sein de la famille.
Les années passeront, mais la chaleur d’un sourire ou d’un souvenir partagé ce jour-là ne s’efface jamais tout à fait. La vraie force des grands-pères, c’est peut-être de laisser derrière eux des traces bien vivantes, à chaque génération.
